Tzigane - Pétia Iourtchenko - Johanna Boyé - festival d'Avignon





à l'heure des temps de peur
la plupart des homo sapiens sapiens cherchent à se confirmer
qu'ils sont bien dans la norme...

en effet
les généralités anormales ont trouvé leur normalité

et quand on fait l'addition de ce qu'il faut 
pour être dans la norme
quelle norme ?

d'aucuns exultent de joie :   Que vivent les diversités !

quand on sait l'histoire du peuple tzigane

il faut dire   résistance

résistance aux têtes carrées 



les 1ères secondes d'un spectacle
donnent déjà à comprendre qu'il est réussi

dès la 1ère note
parce qu'il s'agit de la musique de l'âme

et elle ne triche pas

c’est au travers d’une dizaine de tableaux inspirés d’artistes tels que Hugo, Le Caravage, 
Mérimée, Picasso, Manet ou Pouchkine, 
qu’un peintre nous raconte l’histoire de sa vie et de son peuple : 

un voyage chamanique et poétique entre danse et théâtre, entre liberté et fascination ; 
des rencontres de femmes fières, impudentes, lascives et passionnées
et d’hommes bagarreurs, jaloux et possessifs

un voyage rythmé par le son des chaussures martelant le sol, les volants des jupes virevoltantes 


et la voix chaude, profonde et enivrante de la chanteuse Lilia Dalskaïa-Roos


informatique aidant
les gens parfois loin d'être honnêtes
se sont d'autant retrouvés en cercles

et il n'est que de constater les terrasses des cafés 
pour y voir de l'ennui s'apesantir
dans des ricanements aussi faux 
que des billets libyens mal gagnés

c'est bien dans l'échange des cultures
que l'humanité à trouvé son évolution

pas dans les vanités
doctement professées

avec Tzigane
c'est avant tout de la joie 
que Pétia Iourtchenko et Johanna Boyé donnent à ressentir









théâtre du Roi René
4, rue Grivolas - Avignon

du 6 au 29 juillet 2018 à 18h20,
 excepté les jours de relâches prévus les 9, 16 et 23 juillet 2018





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