traine pas trop sous la pluie - richard bohringer - quartiers d'Ivry antoine vitez



J'ai pris le droit d'écrire
Le putain de sérail
Il ne me le donnait pas le droit d'écrire


Je comprends pas qu'on vienne voir quelqu'un qu'on n'aime pas
Je vous dirais pas où il est
Il se reconnait très bien


Philippe est mort de lui-même
Avec Ariane il avait monté le théâtre du soleil
Il traduisait Shakespeare


ils avaient entendu cette phrase lapidaire
tomber comme un mollard
- si un jour vous arrivez à quelque chose


jean carmet
je vais aller visiter la France


un quignon de pain


la robe de blanche neige s'est coincée
dans la portière d'une Rolls qui fuit


c'est le moment qui s'invente


caresser le sexe de la rivière
son bord ultime


il faut du pognon pour vivre sans pognon


prends ce bout de bois et rame
rame tout droit


je ne me présente pas devant vous
comme un professionnel éclairé
juste comme un amateur flamboyant


la droite républicaine
un ramassis de kleptomanes


vous pensez qu'il a minci pour vous ?


il nous dit qu'on est beau
il nous rend des trucs qu'on avait oublié
l'utopie est une arme de combat
il y aura le printemps de ces idées là





la trajectoire du bonhomme
de Deuil à Berck

un spectacle plein de la belle humanité de Richard Bohringer
des textes poèmes
qui donnent envie de continuer à le lire
saupoudrés de revue de presse
de coups de gueule du moment

à voir sur le bonus dvd de Péril en la demeure
de Michel Deville
le coup de gueule toujours juste et si actuel de Richard Bohringer
sur la profession de comédien


faut bien que je te quitte