se trouver - emmanuelle béart - luigi pirandello - la Colline - 12 avril 2012



C'est à la femme d'être reconnaissant

le début de la pièce apparait comme un prologue finalement un peu vain et long
émmanuelle béart joue tellement juste à l'appel du plateau
qu'elle semble jouer contre les autres comédiens
vincent dissez essaie de la suivre

j'aurais aimé voir la petite soeur des pauvres
Se trouver dans un coin en obscur
liseraie clairière
retournée par ses sens
Entretenir perpétuellement
A perpétuité ce qu'il aime

Un caprice après l'autre

Je suis réelle

Elle cherche
Il cherche
L'humain d'abord

Elle trouve des applaudissements

Un blue yellow hum hum p
Trop souvent face public

Une douceur forte renouvelée dans un désordre volontaire

J'écris mal
Je fais mal l'amour
Je suis
Merci je le sais

Voir soudain la vie avec des palpitations neuves
Et je ne veux plus rien jamais savoir
Tout un émerveillement
Ta beauté
Tes yeux
Je dois me trouver
Ou me contenter d'une terre ronde
Dont la pensée virevoltera de direction en détour d'un indéfini
Ton corps
Où est-on quand on pense se trouver
L'imagination la plus appropriée
Le silence
Tu entends
Des restes de rêve
Elle a besoin de passer d'une eau vive à une autre
Et cela est vrai
Et rien n'est vrai

le temps de la pièce
laisse des spectateurs ressentir des besoins de coupe
ce long prologue
des monologues où emmanuelle est à coeur de défendre
mais jugés parfois redondants

reste une interprétation vivante
en contraste avec ces phrasés neutres
de moulins à paroles automatiques

juste un System


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