la Peste - Albert Camus - Loïc Pichon - Lucernaire


hiver 2012 – Paris - la PESTE

La dépêche officielle
Fermez la ville
On travaille tant qu'on en oublie d'aimer
Le silence de la table
Les années ont passé
Elle n'est pas partie
Seule
Vous avez un beau sujet de reportage
J'ai décidé de partir
Las
je vous ennuie ?
Vous vous êtes posé à regarder
Passer le monde suffisamment longtemps
Bonjour e
Individualisme moderne
Bonsoir
Silence
Apparition des rats
Docteur c'est l'affaire du concierge
Se frotter le coude
Pas dans son assiette
Tout irait beaucoup mieux
A partir du 18
Elle tousse
Il se plaignait d'une douleur intérieure
Cela va mieux
Les ganglions
Un peu d'ordre dans ses idées
J'attends les résultats
Il n'y aura bientôt plus que des fous dans nos murs
Vous êtes dépassés par les évènements
Savez vous qu'il y a des gens qui refusent de mourir
Ça consiste à recommencer
Etes-vous capable de mourir pour un amour ?
Je ne crois pas
Plus maintenant
Nous ne sommes plus capables d'amour
Il y a trop de gens qui meurent pour leurs idées
Vraiment ?
Il y aurait encore des idées ?
Vous avez raison rambert
Des émotions dont il n'avait plus la maitrise
Eh bien nous devons faire ce qui est présent
Il n'avait jamais regardé si longtemps l'agonie d'un enfant
Le dédain de sa personne

Mettez vous à cour
Il y est plus souvent

Moi j'ai toujours voulu en sortir
Ma mère
Je préfère ne pas en parler
Une femme m'a dit que son père s'était arrêté
Par la seule force de sa volonté
J'avais le coeur malade
Je ne voulais pas être pétrifié
Vous n'avez jamais vu fusiller un homme
Le peloton à 1 m 50 du condamné
Le goût consiste à ne pas insister
Je voulais qu'elle se souvienne de ça
Toute sa vie
Il y avait un langage qu'il avait perdu
Il ne restait qu'un signe d'épuisement général
Une déchirure venait de se taire
Il est permis de respirer

Non il est venu jouer à jardin

On souriait dans les rues

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